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  • Les protéines: guide de l'INSEP

    sportifs-comment-couvrir-vos-besoins-en-proteines-insep.jpgNous entrons dans la période hivernale, un grand nombre se dirige vers les sport en salle. Beaucoup de questions nous sont posées sur les protéines et les compléments alimentaires....

    Rappel des besoins,ou les trouver,en quelle quantité les consommer,quid des compléments protéïques, l'INSEP propose un guide complet...

    Les protéines, seuls éléments batisseurs de vos muscles, entrent dans la composition de tous les tissus corporels. Elles interviennent dans de nombreuses fonctions biologiques vitales. Elles jouent un rôle sur l'humeur de l'individu et ont un rôle sur la satiété.

  • Adapter son alimentation pendant notre convalescence pour récupérer plus vite?

    Une entorse, une lombalgie, une chirurgie du dos, une blessure au genou, une tendinite… tant de situations qui conduisent à une période de convalescence avec immobilisation suivie d’une rééducation fonctionnelle.

    Durant cette période de guérison la diminution de l’activité physique, les traitements (par corticoïdes par ex), la cicatrisation doivent vous conduire à une réflexion particulière à propos de votre alimentation.

    De manière générale l’alimentation en période de convalescence ne devra pas changer de l’habituelle dans la mesure où celle-ci est déjà bien établie, adaptée, équilibrée... Si ça n’est pas le cas, c’est le moment idéal pour s’y pencher un peu plus.

     

    Quels sont les risques d’une mauvaise alimentation après une blessure ?

    • une prise de poids due à la diminution de l’activité physique et à la prise de traitements médicamenteux
    • un temps de guérison plus long
    • des troubles digestifs

    Quelle alimentation adopter ?

    Une alimentation équilibrée qui apportent les nutriments indispensables pour favoriser la réparation des tissus.

    Par conséquent, il faut éviter de tomber dans des comportements alimentaires en réaction à la blessure : vous avez mal, vous êtes diminué dans vos mouvements au quotidien, ne vous ruez pas pour autant sur la nourriture réconfortante (sucrée, plus riche, alcool  etc…) ! A l’inverse, parce que vous craignez de prendre du poids, ne restreignez pas drastiquement vos apports alimentaires.

    è  Votre alimentation doit vous apporter :

    • Des protéines de bonne qualité (préférer une cuisse de poulet plutôt qu’un nugget’s ou une saucisse de Strasbourg)
    • Des glucides en misant sur les pâtes, les pommes de terre, le blé, les céréales, légumes secs plutôt que les sucreries
    • Des lipides là encore de bonne qualité, huiles de colza, d’olive de noix, un peu de beurre.
    • Tous les minéraux et vitamines nécessaires à la guérison de la blessure (fruits, légumes, produit laitier…)
    • De l’eau : Il faut boire suffisamment même si l’activité journalière est plus faible, pour limiter l’inflammation réactionnelle au traumatisme de la blessure vous pouvez optez pour une eau riche en bicarbonates ( badoit, st yorre, Vichy…)

     

    Un repas type sera le suivant :

    ·          1 part de légumes qui peuvent être crus ou cuits

    ·          1 part de protéines : viande plutôt maigre ou poisson

    ·          1 part de féculents ou du pain

    ·          1 produit laitier

    ·          1 fruit

    ·          eau

    ·          Carottes râpées / vinaigrette

    ·          Escalope de poulet

    ·          Pates / sauce tomate basilic

    ·          Fromage blanc 20% Mg

    ·          Poire

    ·          + 2 verres d’eau

    En cas de constipation optez pour des aliments « complets »  (pain, pates, riz, céréales…), les légumes verts crus ou cuits, les fruits cuits ou crus bien murs (banane, poire (avec peau), framboise, pomme (avec peau), orange…) les légumes secs (lentilles, fèves, pois chiche, haricots rouges…), les fruits secs (pruneaux, abricots…). L’hydratation est également importante pour lutter contre la constipation.

    Si vous êtes traité par des corticoïdes veillez à diminuer votre consommation de sel et de sucre et à augmenter légèrement vos apports en protéines et en calcium car la corticothéraphie peut induire une fonte musculaire et une perte de calcium.

    Concrétement :

    • on fait l’impasse sur les sucreries pour le gouter et on les remplace par 1 yaourt
    • on ne sale plus l’eau de cuisson et on évite les aliments déjà salés (la charcuterie, les conserves de légumes, certains fromages, les plats préparés du commerce…)